Compte rendu du GT Allègement de service.

Nicolas Goralczyk a représenté le Snep lors du Groupe de Travail sur l’allègement de service. Amiens, le 2 mai 2016

Ci dessous le compte rendu qu’il en a établi. Retrouvez la circulaire en cliquant ici

Etaient présents : Mr COMTE (DRH), Mr PENNAGUER (correspondant RH des dispositifs d’accompagnement médical), Mme BURGER (médecin conseiller technique du recteur), 3 représentants FSU (dont 1 SNEP), 2 FO, 2 UNSA et 1 SGEN.

Il s’agissait d’un groupe de travail méthodologique et préparatoire à l’examen des demandes de renouvellement et des premières demandes d’allègement de service pour raisons de santé.

Rappels juridiques :
L’allègement de service n’est pas un droit, il n’y a pas de droit ni à une nouvelle obtention, ni au renouvellement. L’ALS ne compense pas le handicap, ne concerne pas les agents administratifs. Il est accordé pour une année scolaire au minimum, par journée entière. L’ALS est au minimum d’une heure et représente 1/3 du service au maximum. Il peut-être cumulé avec du temps partiel.
(circulaire académique du 13 janvier 2016 en référence au décret n°2007-632 du 27/04/07 et la circulaire ministérielle n°2007-106 du 09/05/07, BOEN n°20 du 17/05/07)
Constats :
Depuis l’année scolaire 2009-2010, le nombre de demandes d’ALS augmentent (78 l’an passé, 87 pour la rentrée prochaine, 50 nouvelles demandes et 37 renouvellements)
Pour la première fois depuis 2015, il a été indispensable d’instaurer une certaine « dégressivité » (car le nombre d’heures octroyées par le rectorat devenait supérieur au nombre d’heures disponibles)
Enjeux :
Faire profiter du dispositif (qui existe depuis 2007) un maximum de personnes.
En effet, les moyens consacrés aux ALS ne sont pas infinis (ils dictent les décisions et les octrois d’ALS). Malgré cela, le rectorat n’est pas dans la configuration, par exemple, des congés de formation (= plafond de moyens).

L’académie d’Amiens fait le choix d’intégrer les personnels, d’instaurer une certaine rotation (contrairement à d’autres académies qui accordent un « privilège excessif » aux personnes qui sont déjà dans le dispositif, rendant son accès difficile à celles et ceux qui veulent y accéder). C’est un « plus » pour les collègues à qui on accorde un ALS, mais un fait qui peut
être très mal vécu pour celles et ceux qui se voient annoncer la réduction ou la fin de leur ALS.

Débat :
La nécessité d’instaurer une certaine « dégressivité », autrement dit, un(e) collègue ayant bénéficié d’un ALS d’1/3 de son temps de service (ex : en 2015-2016) ne peut prétendre au même ALS l’an prochain, fait débat.
« Si il est opportun de reconduire cet ALS une deuxième année, ce sera moins qu’un 1/3 du temps d’obligation de service. » C’est la position du rectorat d’Amiens.
Mr Comte précise que l’aspect médical est très important, que les décisions sont collégiales (échanges entre les 3 médecins de prévention des 3 départements, avis du médecin conseiller technique du recteur). La décision finale appartient au recteur.
A la remarque faite par les organisations syndicales d’envisager une « progressivité » dans l’octroi des ALS (pouvoir bénéficier d’un nombre d’heures supérieur à 1/3 des obligations de service), l’administration répond qu’il existe d’autres dispositifs susceptibles de venir en aide aux collègues concernés(es) (OPERA, Postes Adaptés,…)
Pourtant, dans les cas repérés de « handicaps » et/ou de maladies dites « évolutives » (en tenant compte de l’avis des experts médicaux), le problème est réel.
Mme Burger précise qu’en plus de l’ALS, le médecin peut faire des préconisations d’aménagement (ex : emploi du temps) auprès du chef d’établissement où exerce le (la) collègue concerné(e) : « l’aménagement de poste est un droit, allègement de service est une modalité de l’aménagement. »

CONCLUSION :
La rationalité des décisions est d’abord médicale.
Les situations des personnelles concernés par les ALS sont souvent complexes (sur quels critères peut-on juger que la situation d’un(e) collègue est exceptionnelle ? Santé ? Situation personnelle ? Quels autres paramètres ? Si tous les personnels porteurs de « handicap » intègrent le dispositif, quid de celle et ceux concernés(es) par des pathologies d’autre nature ? Les moyens sont-ils suffisants ? (ils relèvent du ministère de l’EN et le rectorat d’Amiens consacre 9.76 équivalents temps pleins aux ALS).
La question des fins de carrière a elle aussi été abordée car davantage sujette aux problèmes de santé (les organisations syndicales appelant à un retour à la Cessation Progressive d’Activité).

Pour terminer, soulignons que les échanges entre l’administration et les représentants des personnels ont été cordiaux, chaque question amenant une réponse précise.

Conseil Régional de l’UNSS Mardi 19 avril 2016

CRUNSS présidé par Mme le Recteur

Pour les représentants des AS : Stéphanie Dallery (80) , Frédéric Revue (02) , Sébastien Gerbal (02), Alain Groc (60)

IA/IPR : Isabelle Boulnois et Didier Lantz

Représentants du SNEP : Guillaume Ancelet et Michel Guélou

Ce qu’il faut retenir de ce CRUNSS :

  • Les représentants des AS ont voté pour élire les représentants des AS à l’Assemblée Générale de l’UNSS
  • A la suite du bilan d’activité, les IA/IPR souhaitent pouvoir analyser la vie des AS à partir d’éléments plus fins tels que le % d’élèves inscrits à l’AS mais non pratiquants dans un club. Certaines AS sont en difficulté. Un Groupe de Travail est mis en place sur ce thème, relançant ainsi ce qui existait il y a quelques années mais en sommeil ces derniers temps. Le SNEP sera présent dans ce GT.  C’est à partir des réflexions de ce GT  que la mise en œuvre d’une disposition de la note de service du 21/03/2016 pourra être éventuellement envisagée (« A titre  exceptionnel et dans l’hypothèse où le volume d’activité de l’AS de son établissement est insuffisant pour l’accueillir, un enseignant de l’établissement sera amené à compléter son service dans l’AS d’un établissement différent (…). »
  • Coordonateurs de districts UNSS : le SNEP a interrogé Mme le Recteur sur le volume des IMP prévu à la rentrée prochaine. Même si les derniers arbitrages ne sont pas définitivement rendus, Mme Ferté (DOS) a annoncé que le volume devrait être identique à celui de l’année dernière.
  • Difficultés financières des AS : à partir de l’exemple des mésaventures de l’AS du collège de Clermont, le SNEP a rappelé les dispositions de la circulaire du 24/04/2002 « le conseil d’administration peut voter une subvention pour le fonctionnement de l’association ». L’argument sur la gestion de fait, repris éternellement par le SNPDEN (syndicat des chefs d’établissement) n’a pas été évoqué. Mieux, le principal du collège de Sissonne a indiqué qu’à son initiative le collège a acheté un minibus de 9 places qu’il met à la disposition entre autres de l’AS. Un argument à utiliser dans nos CA.
  • Fonctionnement du SD UNSS de l’Oise : Alain Groc a indiqué que le SD UNSS de l’Oise a fonctionné sans cadre du 5/02 au 1/04/2016,alourdissant de fait le travail de la secrétaire et des coordonateurs de district dans une période où l’activité départementale est à son maximum. Piste proposée par les représentants des AS et du SNEP : détacher un des coordonateurs de district qui serait remplacé dans son établissement scolaire par un TZR.
  • Le SNEP a interrogé J.P Morlet afin de connaître les conséquences de la fusion des régions Picardie et Nord Pas de Calais, en particulier sur des dispositifs spécifiques mis en oeuvre en Picardie (carte cursus, 2.50 euros par élève afin de favoriser la pratique sportive des lycéens). En l‘absence de représentant de la nouvelle Région (membre du CRUNSS), la question sera posée via le compte rendu du CRUNSS.
  • Opération « Bouge » : Guillaume Ancelet a souligné qu’Orangina (un des partenaires de l’UNSS) est une boisson hyper sucrée et donc contradictoire avec  l’opération « Bouge ». De même la distribution de gadgets qui pour la plupart finissent à la poubelle n’est pas dans l’esprit  du développement durable qui est des objectifs de l’UNSS.

Pour le SNEP  Michel Guélou

Point sur la politique sportive éducative dans l’oise

Le SNEP (Cédric Décamps) a été reçu par Mr Bernard LONGVERT et Mr Boris MIGNOT au conseil départemental de l’Oise le 26 février 2016.

Voici les informations recueillies à cette occasion :

1/ concernant le sport et les installations sportives :

¤ Des terrains de football synthétiques vont être construits dans plusieurs communes de l’OISE :

  • à SAINT JUST EN CHAUSSEE, le projet est acté et ces terrains seront normalement livrés en septembre 2017. Ils seront construits à proximité des terrains actuels et de nouveaux vestiaires y seront associés. Le budget total est d’environ 1,4 million d’euros.
  • A CHANTILLY, le terrain d’honneur doit faire l’objet d’une réfection totale (après 2016) , un terrain synthétique sera ensuite ajouté.
  • Une réflexion est en cours pour des constructions éventuelles à GRANDVILLIERS puis à NOYON.

Les établissements scolaires auront accès à ces nouvelles structures.

¤ concernant la construction / rénovation de gymnases,

  • les travaux sont désormais terminés pour les collèges BAUMONT et SAND à BEAUVAIS.
  • Les travaux concernant la salle de NEUILLY EN THELLE ont pris du retard, un problème lié au budget devrait être réglé lors d’une réunion traitant des questions politiques immobilières (fin mars).
  • Le gros point noir concerne le gymnase du collège de CREVECOEUR ; Mr LONGVERT m’explique les difficultés liées au fonctionnement du chauffage tout en reconnaissant que les problèmes sont plus globaux (vétusté). Il n’y a malheureusement pas de décision prise à ce jour sur le projet de rénovation.

Deux solutions sont envisageables :

1/ reconstruire le gymnase au même endroit (ce qui sous entend que le collège reste là où il est !)

2/ reconstruction d’un ensemble collège + gymnase ailleurs.

Selon Mr LONGVERT, il est techniquement souhaitable de privilégier la seconde solution mais il se heurte à des problèmes de budget.

Edouard COURTIAL , président du comité départemental, a été interpellé par Mr LONGVERT sur le sujet.

Aucune date annoncée pour une éventuelle prise de décision.

  • J’ai posé la question d’un éventuel projet de construction de gymnase ou agrandissement de l’existant pour la ville de NOAILLES. Mr LONGVERT n’a jamais entendu parler de ce projet et m’informe qu’il est pourtant envisageable dans 4 ou 5 années ; il faut pour cela que le club de basket et le collège (les principaux utilisateurs) s’associent et sollicitent dans un premier temps la commune .

Mr LONGVERT doit se renseigner sur le sujet.

  • Plusieurs projets concernent la réhabilitation / transformation de locaux inutilisés pour en faire des salles polyvalentes.

Un projet est déjà en cours à AUNEUIL  où les locaux utilisés par les SEGPA vont être réhabilités (d’abord les toitures…)

Sont évoquées des transformations de locaux SEGPA en salle polyvalente pour les communes de BRENOUILLE (équivalent d’un demi-gymnase , environ 17mx17m) et de CREPY EN VALOIS ( collège La Fontaine durant l année scolaire 2016-2017).

A  CREPY EN VALOIS sera livré en 2018 un complexe de 1500 m2 comprenant une grande salle de combat (dojo départemental avec 3 aires et gradins) ainsi qu’une salle de musculation et une salle de danse . Ce projet avoisine les 4 millions d’euros et se situera entre les deux gymnases proches du collège Nerval.

2/ concernant les transports :

Les budgets alloués n’ont pas été rognés cette année  mais une interrogation se pose par rapport à la répartition de ce budget, notamment en ce qui concerne les « transports piscine » .

A priori, le comité départemental pencherait pour une subvention de zéro euro pour tous les établissements proches d’une piscine (les classes s’y rendent à pied) et pour les autres établissements, une aide financière serait proposée  (avec une priorité donnée aux non-nageurs).

Ce critère d’attribution est il juste ? Peut on évaluer précisément le nombre de non nageurs avant l’entrée en 6e?

Ce point semble à surveiller…

3/ concernant le sport scolaire :

Le budget a été réduit de 20000 euros (à contre cœur semble t’il..) mais l’enveloppe transports + challenge + raid oise est maintenue.

Des tenues (short + maillot+ chaussettes + sifflet + cartons)seront offertes pour tous les jeunes arbitres qui auront validé le niveau national ; il faudra donc penser à lister les tailles des heureux élus qui seront reçus à l’hôtel du département  pour une remise officielle en septembre ou octobre 2016.

Cédric Décamps

GREVE et Manifestations du 31/03

Tous mobilisés le 31/03

Dans la Somme :

Abbeville : 10 h – Boulevard Vauban
Amiens : 14 h 30 – Maison de la culture
Ham : 14 h – Place du Château
Feuquières-en-Vimeu : 15 h – sur la Place

Dans l’Oise : 

 10h cours Guynemer à Compiègne,
10h place Carnot à Creil,
14h à Beauvais devant le lycée Félix Faure Esplanade de Verdun. (rejoint par les entreprises de la ZI d’Allonne qui se rassemblent à partir de 11h00 avenue Blaise Pascal)

Dans l’Aisne : 

Château-Thierry 16h -Rond-point Paul Doumer
Laon -10h00 Lycée Paul Claudel
Hirson – 13h30 – Lycée Joliot-Curie
Saint Quentin – 16h Place Saint Eloi

Mobilisation des retraités le 10 Mars 2016

Cher(e) s camarades,

Nouvelle action des retraité(e)s : 10 mars 15h MCAmiens

Le gouvernement persistant dans le refus de nous entendre si ce n’est de nous écouter, le groupe des neuf dont font partie la FSU et la FGR/FP a décidé d’une nouvelle action nationale portant principalement sur le pouvoir d’achat. (voir appel sur le site)

Elle prend la forme d’une lettre ouverte au ministre des finances Michel Sapin (voir sur le site) et  de mobilisations diverses au niveau local.

Elle se décline au niveau départemental, suite à la réunion intersyndicale de ce mercredi 2 mars par un rassemblement et éventuelle manifestation le jeudi 10 mars à 15h à la Maison de la Culture d’Amiens, suivi d’une nouvelle rencontre avec le représentant du préfet à 16h…

Appel intersyndical retraite action 10 mars
Appel retraites 10-03-16

(suite…)