Edito de Michel Guélou
Pas de quoi se réjouir
Grande émotion dans les collèges de l’académie à la lecture des DHG qui donnent un aperçu de ce que sera la rentrée 2018. Rares, ceux qui ne sont pas touchés par des fermetures de classe et donc des compléments de service à venir voire des suppressions de postes. Cela impactera à n’en pas douter les mouvements inter et intra académique de mutations.
Face à une telle régression le SNEP avec le SNES appellent à un rassemblement devant le Rectorat le mardi 6/02/2018 à 14h30.
91 équivalents temps plein, c’est ce que les collèges perdent afin de financer en partie les CP à 12 élèves dans les écoles primaires de l’Education Prioritaire.
C’est le jeu des vases communicants ; autrement dit on déshabille beaucoup Pierre pour, à peine habiller Paul.
La maîtrise des dépenses publiques trouve là tout son non-sens, dans un pays qui n’a jamais été aussi riche mais qui souffre de choix idéologiques dans la répartition des richesses.
C’est toujours le même argument (l’enveloppe est vide) quand, à une bien modeste échelle, le SNEP Amiens entend faire appliquer, sur les IMP concernant la coordination, les règles que le rectorat s’est lui-même fixées mais qu’il n’est pas en mesure de respecter.
Les tensions sont fortes dans les établissements scolaires actuellement. Les relations en particulier avec les chefs d’établissement sont souvent conflictuelles.
Le nombre de collègues en souffrance n’a jamais été aussi élevé et le climat scolaire autant dégradé. Tout naturellement les collègues concernés se tournent vers le SNEP afin de trouver écoute, soutien et conseils.
Le SNEP toujours à nos côtés pour nous aider, nous informer, nous soutenir, nous conseiller, nous réunir, enfin une bonne nouvelle dans ce climat morose!
La force du SNEP c’est sa proximité avec la profession et la disponibilité de ses militants. Pour les indécis ou les étourdis, il n’y a pas de bonne raison de ne pas adhérer.
Michel Guélou, Noyon le 5 février 2018